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Qu'est donc ce savoir-faire et que fait-on dans le pays de Grasse qui justifierait l'inscription par l'Unesco au Patrimoine culturel immatériel de la France, puis de l'humanité, au même titre que le repas gastronomique des Français (2010) ou le fest-noz breton (2012) ? C'est la transformation complexe de la matière première naturelle en divers composants utilisés pour les parfums. "Ce savoir-faire est unanimement reconnu. Quand un parfumeur se fournit à Grasse, c'est un plus pour lui. On est sûr du produit", insiste le maire, Jean-Pierre Leleux (UMP), qui s'est beaucoup investi dans la défense de ce patrimoine et dans la demande qui a été faite officiellement au ministère de la culture et à la commission française pour l'Unesco, le 17 octobre. Cette requête est portée par l'association Patrimoine vivant du pays de Grasse, qui regroupe, "toutes générations confondues, un collège scientifique composé notamment de conservateurs, d'historiens et de chercheurs, un collège de parfumeurs, un collège d'agriculteurs composé de producteurs de plantes à parfums".
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